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  • Romain Poulles

L'économie circulaire doit dorénavant être vue et implémentée de façon holistique et systémique

La transformation vers une économie circulaire a lieu parallèlement à d'autres grands défis et transformations tels que le changement climatique ou la numérisation. Ces grands processus de changement sont étroitement liés entre eux, mais ils ne sont pas encore systématiquement pensés et organisés ensemble.


Pour éviter de déployer des efforts multiples individuels pour chacun des défis, il est urgent d'établir un lien cohérent entre ces champs de transformation.


Dans le sens d'une solution systémique, l'économie circulaire peut aborder au moins les deux crises principales interdépendantes du changement climatique et la pénurie de ressources, en quelques sorte - deux pierres d’un coup. Les autres grands défis de l'humanité comme la perte de la biodiversité, la pollution de l'air , du sol et des mers, les inégalités sociales, ... peuvent également être abordés en grandes partie à travers la mise en place d'un modèle circulaire à impacts positifs.

Outre le passage à la circularité ( en terme de matières premières) et le renforcement de l'efficacité énergétique, il s'agit également de passer à des systèmes de productions d'énergie neutre pour le climat.

Les cycles d'investissement à venir en faveur de la protection du climat dans l'industrie, mais aussi dans l'artisanat ou le secteur tertiaire, doivent permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Mais afin d'éviter une double charge inutile, l'objectif d'une économie circulaire doit donc être pris en compte en parallèle dès maintenant.

Étant donné que la mise à disposition et l'utilisation de matières premières sont aujourd'hui responsables de plus de 90 % des pertes de biodiversité, l'inverse est également vrai : un mode de gestion circulaire contribue de manière essentielle à la protection des espèces et donc à la protection de nos bases vitales. De l'extraction des matières premières à la fin d'une chaîne d'exploitation intensive en passant par la transformation, il faut s'assurer qu'il n'en résulte aucun danger pour les écosystèmes, voire qu'on produise des effets positifs sur une grande partie des parties prenantes. Le traitement et le stockage des résidus ( qu'on appelle alors matières premières secondaires ou "matière nième" ) en vue d'une utilisation future sont également soumis à cette exigence.

La bioéconomie a également un rôle important à jouer en tant que composante de l'économie circulaire. Des caractéristiques telles que le biosourcée , la biodégradabilité et la biocompatibilité prennent de plus en plus d'importance, mais ne garantissent pas en soi des taux de recyclage élevés. Comme pour les matières premières minérales la conception des produits et l'organisation de la chaîne de valeur doivent être axées sur un usage intensif, une usage multiples, l'utilisation en cascade et le recyclage.

La transformation vers une économie circulaire ne sera possible que grâce à un lien systémique avec la numérisation. Les réseaux de création de valeur connectés numériquement et la gestion numérique des produits peuvent augmenter la productivité de produits , composantes et matériaux. Le passeport produit circulaire numérique ( PCDS - product circularity data sheet) crée la transparence sur les matériaux utilisés, leur destination, leur mode de production et d'assemblage, leur potentiel de réparation ou de réusage et contribue ainsi à l'instauration de la confiance et d'un marché de réemploi et de réusage . Le succès des modèles circulaires dépend également

Les solutions numériques revêtent également une importance considérable pour le succès des modèles commerciaux circulaires. Les potentiels existants sont encore loin d'être épuisés. Lors de la mise en place des systèmes informatiques nécessaires, il convient de veiller dès le départ à la circularité, à la faible consommation d'énergie et à la protection de l'environnement.

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